Yamaha CS2X

Type de Synthèse : lecture d'échantillons (AWM2)

ROM: 16 Mo
Polyphonie : 64 voies. Multitimbralité : 16  parties.
Sons : 779 patchs, 256 Combis, 30 kits 
Effets : 3 DSP (12 reverbs, 14 chorus et 62 variations).
Connectiques : sortie stéréo, entrée stéréo (qui est juste mixée à la sortie du synthé), to host, midi.
Arpégiateur: polyphonique à 3 modes (tempo, type et subdivision temporelle),

                     40 motifs d'arpèges presets.

8 potentiomètres rotatifs: Contrôle en temps réel de l'attaque, du decay et du release de l'e.g., de la fréquence de coupure et de la résonance du filtre, du volume et de 2 autres paramètres [à choisir parmi 28]).

Production: 1999 

 

Compatible GM/XG, Mémoires de "scène", associées à chaque Performance (combi) afin de mémoriser les positions des potentiomètres. Un morphing entre les 2 scènes d'une performance est possible en utilisant la molette de modulation ou une pédale.

Petit flash back: En 1994, après une bonne décennie de boites à sons aux interfaces épurées, les utilisateurs voulaient retrouver le contrôle temps réel des paramètres du son. Le CS1x (pour « Control Synthetiser ») et le JD-800 marquent le retour en force du "feeling" analogique . Dans cette optique, apparaissent aussi les premières modélisations analogiques (nord lead, AN1x…). Sous son capot plastoc bleu, le CS1X n’est qu’un simple lecteur d’échantillons, mais le filtre pseudo analogique mis au point par Yamaha est une réussite : l’appareil sonne plus chaud que les anciennes gammes Yamaha SY et EX (une froideur souvent reprochée à la marque). Les nappes vintage et les textures sont fastueuses. Globalement l’appareil propose d'excellentes sonorités orientées « musique électronique » et se montre assez efficace dans ce registre; les electric organs et autres E piano (dont un DX7 of course) sont également très bons. En contrepartie, les sons généralistes (l’appareil est compatible XG), les basses et les drums sont moins convaincants. Avec ses 30 motifs d’arpèges, des effets trés corrects et un prix ultra serré, le CS1X se vend comme des petits pains, alors que Roland se plante littéralement avec le JD-800. Preuve de légitimité professionnelle, Jamiroquai et David Bowie l’adoptent.

 

Le CS2X est une mise à jour conséquente de la version 1 :

Polyphonie doublée 

16 Mo de pcm au lieu de 8 Mo. 

10 motifs d'arpège en plus et l'arpégiateur sort sur la midi out.

2 boutons de contrôle supplémentaires. 

 

Pour le prix proposé, Yamaha a forcément dû faire des coupes : arpégiateur non programmable, aucune extension, pas de Ram pour l’import d’échantillons ; les CS1/2X restent des synthés d’entrée de gamme, mais la qualité est bien là. Par la suite, Yamaha a développé le concept avec le CS6X, mais il s’agit d’une autre machine…

 

- les + : trés belles nappes de synthèse, rapport Q/P fabuleux,                          compatibilité XG.

- les - : arpégiateur non programmable et lié au clavier...

 

Mon CS2X : Afin de gagner de la place dans mon setup, je l’ai transformé en desktop! Je perds le clavier, le panel d’édition et malheureusement l'arpégiateur. Heureusement, tout est faisable via midi.